Cultiver sa part optimiste : compliqué et simple à la fois…

Cultiver sa part optimiste : compliqué et simple à la fois…

 

Je souhaite apporte ma modeste pierre à l’édifice de l’approche optimiste des choses…

Je commencerai cet article en reprenant les points principaux d’une interview de Philippe Gabilliet, professeur de psychologie et auteur du livre Éloge de l’optimisme (ed. Saint-Simon). Dans un deuxième temps, j’ajouterai mes réflexions sur mes approches en accompagnement de clients d’entreprise, par le prisme de coach et de praticien en PNL.

Selon P. Gabilliet, le pessimisme est culturellement une particularité française. Nous avons du mal avec ce qui va bien… et il est plus difficile de reconnaitre nos points forts et ce qui va bien que le contraire. En France il serait déplacé d’être trop optimiste car suspect d’auto promotion… A l’inverse exact des pays anglo-saxons selon lui. Ceux-ci sont plus porté à l’action, sans état d’âme. L’optimisme serait une forme d’énergie particulièrement utile dans la mise en action, c’est avoir la capacité de lire les événements en pensant qu’il existe des solutions positives et en les voyant « naturellement » et de façon active.

Un optimiste est donc, selon P. Gabilliet, un pragmatique dans le sens ou il va partir de ce qu’il a, de ce qu’il peut faire en étant orienté « solution » (et en cela la démarche du coaching est similaire). Il parle de la manière personnelle de voir les choses : le verre est il à moitié vide ou à moitié plein ? Nos enfants vont ils naitre avec une dette importante à rembourser ou recevront ils en héritage moyen une somme 10 fois plus importante que leur dette moyenne ? Les deux sont vrai ! à nous de choisir les lunettes positives… si on le peu !

Le pessimisme est dans nos gènes et cela est utile ! effectivement, ne voir les choses que de façon optimiste reviendrais à appréhender la vie avec une certaine niaiserie… avec les risques inhérents ! Si notre tendance générale est au pessimisme, alors tentons d’améliorer notre score d’optimisme !

Les expériences ont montrées que l’optimisme, se travaillait « en permanence », faire « comme si » notre lecture de tel ou tel événement nous amenais à avoir un constat optimiste (un peu comme la méthode Coué inventée au siècle dernier et qui à largement prouvé son efficacité !), voir la partie positive, même limité d’un événement. Cela est de notre choix ! P. Babilliet est convaincu que : » si vous travaillez chaque jour à chercher des solutions, cela ne peut qu’avoir des conséquences dans votre vie » ! Plus que la recherche du bonheur, agir et chercher l’intensité de la recherche de solutions positives nous apporterait bien plus de satisfactions…

Je souhaite partager avec vous quelques réflexions inspirées par ce discours :

Lorsque je travaille en coaching avec un client ou une équipe en entreprise, nous cherchons toujours une solution, une issue positive et réaliste, motivante et bien sur atteignable. Cela me semble être tout à fait compatible avec ce qui est dit ci-dessus ! et les effets d’un coaching portent aussi sur la durée, il y a toujours une prise de conscience qui à un « effet retard » au dela du simple sujet du coaching.

Le coaching est orienté optimisme…

En PNL (Programmation Neuro-Linguistique) notamment, le discours de P. Gabilliet me fait penser à trois éléments que nous utilisons régulièrement en coaching dans le cadre de la recherche de solution positive ou dans le recherche d’amélioration d’une personne :

> La recherche chez le client de ressources intérieures utiles et positives en rapport avec une situation donnée (re-trouver en soi la capacité à « connecter » une réponse efficace, une capacité à surmonter une situation en faisant autrement qu’en réagissant par « reflexe » et sans résultat). Cela correspond au réflexe de « voir les situations en mode majoritairement pessimiste » alors que l’on à en soi les capacités (les ressources) d’adapter une vision plus optimiste, plus active…

> La deuxième réflexion correspond dans notre jargon au « cadre du comme si ». Faites comme si cela était ok pour vous, comme si vous réussissiez à atteindre votre objectif… c’est comment ? que ressentez vous ? : Il y a à parier qu’imaginer ou visualiser la réussite d’un projet vous donnera plus d’énergie que visualiser le contraire…

> Enfin le troisième point est peut être un peu plus curieux… lorsque l’on parle des avantages d’avoir (parfois) une vision pessimiste des choses, cela peut être utile. Notre espèce s’est développée au fil des millénaires aussi grâce à cette capacité à ne pas tout voir naïvement… Cela me fait penser au fait qu’en PNL nous faisons toujours attention de « remercier » d’accueillir, la partie de notre client qui lui dicte instinctivement des réactions que l’on qualifie de limitantes dans un contexte donné, car cette « posture » à eu son intérêt dans le passé ! Et notre inconscient doit être remercié en cela… C’est à ce titre le passage essentiel pour changer un mauvais comportement par rapport à une situation x.

Voila, je reste à votre disposition pour échanger avec vous et préciser certains points qui méritent sans doute d’être détaillés.

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