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Être un bon dirigeant est sans doute l’objectif de nombreux dirigeants (définition de dirigeant ). Cependant la simple définition du qualificatif « bon » offre déjà des perspectives immenses de réflexions… Nous vous proposons dans ce court article d’aborder un axe particulier de ce que pourrait être « dans la vraie vie de l’entreprise » un bon dirigeant. Ainsi concentrons nous sur sa relation au pouvoir hiérarchique (traditionnel et encore fréquent dans nos organisations actuelles ) et à son évolution par le partage.
Ainsi la thèse que nous développons ici nous semble une piste intéressante pour être (devenir) un bon dirigeant. Elle se résume par la réponse à la question suivante : comment être un bon dirigeant ? C’est en privilégiant la coopération dans l’exercice du pouvoir et en acceptant un contre-pouvoir.
Un leadership agile et performant… mais pas seulement
Toute organisation actuelle a besoin d’un leadership performant et agile. C’est souvent le CEO auquel on ajoute généralement les principaux dirigeants (membre du ComEx par ex.) qui le constitue. Ce leadership et ses résultats positifs seront alignés sur les valeurs de l’entreprise et ses objectifs (cohérence).
Cependant ce leadership dépend grandement de la personnalité du ou des principaux dirigeants et du mix « positif et négatif » présent en chaque être humain. Ainsi, par exemple, un dirigeant peut exceller dans un domaine à un moment clé (innovation, négociations…) et à contrario avoir un comportement contreproductif dans ses relations de pouvoir vis-à-vis d’autres dirigeants ; micro-management , conflit de personnes…
Quel bon leadership pour être un bon Dirigeant ?
Un des points importants concernant le « bon » leadership est celui de l’équilibre des qualités qu’on s’attend à trouver chez le dirigeant. Un bon leader se doit-il de posséder tous les éléments du leadership considérés comme optimum ? Bien sûr la réponse est non… Un bon dirigeant sera fait d’un mélange de qualités et de points faibles… Certes le coaching de dirigeant peut grandement aider le dirigeant à prendre conscience de cette dualité. Ainsi il pourra travailler soit ses points forts soit se points faibles dans une vision globale d’efficacité et d’écologie personnelle.
Attention aux travers du dirigeant au leadership isolé
Comme l’exprime une chronique HBR* sur le sujet, il est fréquent d’observer une personnalisation excessive du leadership. Elle se manifeste par un recours trop fréquent du dirigeant à son propre jugement. Ainsi il écarte l’apport managérial utile des co-dirigeants (ComEx, CoDir…). Cette concentration en une seule personne des processus intellectuels et décisionnels (analyses, réflexions, échanges, mécanismes de décision) risque de faire disparaitre un contre-pouvoir nécessaire à un bon leadership du dirigeant.
L’idéal lors d’un coaching de dirigeant sera d’explorer et choisir les solutions managériales qui permettront d’exprimer plus efficacement son leadership. Cela tout en exploitant au mieux les contributions des autres dirigeants et en gommant les effets probablement contre-productifs d’une personnalisation trop forte du pouvoir hiérarchique.
La piste de la co-gouvernance pour être un bon dirigeant
Il existe un modèle atypique (et inspirant) qui lorsqu’il fonctionne bien est très performant : le binôme.
Les binômes de dirigeants (souvent associés dans l’entreprise) lorsqu’ils sont durables, sont tout terrain et extrêmement compétitifs. Il s’agit pour le tandem de respecter la personnalité de l’autre et créer des conditions de durabilité, d’adaptabilité et de performance exceptionnelles.
- Ce qui caractérise un bon binôme de dirigeants : il partage en toute transparence les informations managériales clés, il laisse une très grande marge de manœuvre individuelle et respecte la personnalité de l’autre afin de répondre aux besoins de chacun au sein du binôme pour prendre des décisions.
L’exemple le plus connu en France est sans doute celui des créateurs d’ACCOR Hôtels (Dubrulé & Pélisson). Nous pensons que ce modèle peut inspirer des créateurs d’entreprise et nous échangeons sur ce modèle lorsque nous coachons de « jeunes » créateurs associés.
Mais au-delà de cet exemple il est parfois intéressant de réfléchir à la mise en place d’un modèle de ce type lorsque le CEO est suffisamment mature en leadership pour accueillir un co-dirigeant ou un comex qui sera son pendant pour co-construire une gouvernance performante.
Etre un bon leader en s’inspirant des modèles de personnalités comme le MBTI
Les modèles de personnalités qui s’inspirent des travaux de Karl Jung comme le MBTI donnent des clés de lecture et de réflexions intéressantes aux dirigeants. Ils pourront mieux appréhender les différences majeures de comportement d’un profil à l’autre de leurs proches collaborateurs. Ils déchiffreront avec l’aide du test de niveau 2 les apports et leviers de performance d’une petite équipe de dirigeants aux profils forcément différents les uns des autres.
Cette approche psychologique du groupe de dirigeants (2 ou plus) si elle est conçue de manière systémique et accompagnée par un coaching d’équipe de direction permet une montée en puissance et agilité qui mène à un leadership partagé forcément plus performant pour l’organisation.
Aller plus loin
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